Restauration – Installation – Exposition
Une poignée d’adhérents et symphatisant des AQVA se sont mis au travail et ont restauré notre La Buire, afin que J-Marie l’amène début juillet à l’exposition de la grande guerre de 14-18. Un grand merci à eux pour ce dévouement au Club et pour la sauvegarde de notre patrimoine roulant.
La Dépêche du Midi
L’Association de Soutien pour l’Exposition du Centenaire (ASPEC) 1914-1918 inaugurait hier matin sa très attendue vitrine consacrée à la Grande Guerre. Pile un siècle plus tard afin de ne pas oublier.
«Il faut regarder la guerre pour la comprendre, la comprendre pour apprendre la paix.» Le devoir de mémoire était omniprésent, hier matin. D’abord au moment des discours, ici du préfet du Lot Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, près du hangar de la délégation militaire départementale, rue de la Barre à Cahors (lire par ailleurs). Ensuite au sein même de ces 600 m² de pans entiers de l’Histoire de France, du Lot aussi, sous le prisme humain. Seize mois de travail afin de rappeler les 8 000 soldats lotois morts pour leur patrie.
Tout un symbole, la visite s’effectue dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les décors imaginés par Yves Mannessier, sans être tape-à-l »il, s’inscrivent dans cette ambiance mêlant solennité et pédagogie. Jacques Duflos, trésorier de l’ASPEC, connaît par c’ur l’exposition labellisée «Mission du Centenaire» pour y avoir contribué, en uniformes et objets, à 60 %. «Il faut montrer aux jeunes le sacrifice de nos anciens pour garder la France libre.» Les 40 % restant sont à mettre au crédit de Frédéric Rivière, président de l’association, et de prêts.
Le canon de 75 provient en effet du musée d’artillerie de Draguignan, un camion datant de 1914 confié par les Amateurs quercynois de véhicules anciens, une hélice d’avion transmise par le musée Paulin Ratier de Figeac, une moto d’un collectionneur de Villeneuve-sur-Lot ou encore une mitrailleuse allemande de Montjoi dans le Tarn-et-Garonne. Selon Emmanuel Carrère, autre partie prenante de l’événement, «intéresser les jeunes se fait par l’apport de véhicules et de matériel d’époque. La muséographie traditionnelle ne suffit plus». Effectivement, les trente panneaux explicatifs ont un code couleur. Rouge pour l’histoire (guerre de position entre autres), vert pour les thématiques (par exemple la censure du courrier), et enfin bleu pour le Lot, notamment des souvenirs de hauts gradés. Ces affiches lisibles sont parfois intercalées entre des tableaux du quotidien : le départ au front ou le poste de secours à l’arrière des lignes. Prenez une heure au moins, cela en vaudra la peine.
Exposition jusqu’au 16 novembre
Aux côtés du préfet du Lot, le maire Jean-Marc Vayssouze a réagi dans le livre d’or en soulignant l’«essentiel devoir de mémoire» et le général Henri Szwed a appuyé sur le lien indéfectible qui unie l’armée et la nation. Étaient également présents Serge Rigal, président du conseil général du Lot, Geneviève Lasfargues, conseillère régionale et le Lt-Colonel Éric Zavras, délégué militaire départemental. L’exposition est visible jusqu’au 16 novembre, 7 jours sur 7, de 14 heures à 18 heures, la matinée étant réservée aux scolaires.