samedi 9 avril 2022
C’est au lieu-dit « les moulins de Lamothe » que les AQVA s’étaient donnés rendez-vous pour la sortie « Printemps ». On compta 36 autos pour 68 personnes qui étaient présentes à cette sortie et qui furent accueillies par un vent glacial. Heureusement les viennoiseries accompagnées d’un bon café chaud nous remettaient en selle, au volant, pour repartir sur des petites routes pittoresques dénichées par notre ami Jackie. Nous filions vers Dégagnac pour la visite du château du Lantis.
« Au cœur du Quercy et à deux pas de la magnifique vallée de la Dordogne se dresse le Château de Lantis. Pendant la guerre de Cent Ans, des mercenaires français à la solde des Anglais firent irruption dans le village de Lantis et massacrent les quelques habitants qui s’y trouvaient, laissant le village désert, jusqu’à son repeuplement par des colons auvergnats. Le fief de Lantis est accensé en 1451 par le prieur de Catus. Les archives du Lot y signalent dès 1453 une maison fortifiée « en la Trémolada ». Au XVe siècle, messire Annet de Rampoux cède la motte de Lantis à Jacques de Durfort, seigneur et baron de Boissières. La tour de Lantis appartenait à la fin du XVIe siècle aux Toucheboeuf – Clermont, chefs ligueurs. La tour fut prise le 16 juillet 1591 par le maréchal de Matignon qui fit pendre les 24 défenseurs et raser l’ouvrage. A la fin du XVIe siècle, Jean de Gatignol, d’une famille de notable de Dégagnac, servit dans l’armée catholique du roi de France Henri IV et, par sa bravoure, revint en 1657 gratifié de l’ordre de chevalier. Il épousa Gaudin Hébrard de Saint Sulpice et devint seigneur de Lantis et de Fonnadal. Il fit construire une élégante demeure au lieu-dit Trémoulède, connue sous le nom de château de Lantis. Le château servit de refuge aux catholiques en lutte contre les huguenots. Quelques soldats veilleront d’ailleurs à la sécurité du village. Un de ses descendants, Jean de Gatignol (29/09/1752), épousa Marie Escalier (fille de Françoise de Boysson). Leur fils, François-Joseph, décéda en 1786 sans postérité. En 1797, Antoinette Marie de Gripière Moncroc (née à Nérac en 1730), qui avait épousé François Joseph de Gatignol, seigneur de Lantis le 10 janvier 1763, légua en 1797 les biens qu’elle tenait de son mari (tout en en conservant l’usufruit) à Bernard de Boysson, cousin de ce dernier. Elle décéda le 2 février 1807, léguant sa part disponible à Amédée de Boysson, fils ainé du précédent. Le château fut vendu en 1810 puis tomba lentement en ruine. C’est en 1993 qu’il fût racheté et superbement restauré dans les règles de l’art par ses propriétaires actuels, pour redevenir le monument le plus appréciable du village et retrouver son apparence de maison forte.
Magnifique visite guidée par Madame la châtelaine. Nous avons passé un bon moment avant de reprendre la route pour Peyrilles.
Peyrilles, joli village où se trouve le restaurant Mourgues, spécialiste lotois de la mique. Savez-vous ce qu’est une mique ? Non ? Cette spécialité quercynoise, connue depuis le Moyen-âge : une boule de pâte à pain, pochée dans un bouillon et servie avec le petit salé, choux et carottes. Jean Claude Mourgues tient la recette de sa grand mère, c’est dire si elle est bonne ! Et c’est vrai que le repas était excellent, la mique superbe. Il fallait bien repartir à un moment donné, alors certains rentrèrent dans leur garage respectif, et d’autres se sont arrêtés à Uzech le Oules pour visiter le musée de la poterie.
Merci à nos organisateurs pour cette belle journée.